Les conséquences au quotidien d’un pouvoir d’achat en baisse pour les 18-30 ans

Si tous les Français enregistrent une baisse de leur pouvoir d’achat, les jeunes générations sont particulièrement impactées : 41 % des 18-30 ans ont un budget qui n’excède pas, au mieux, leurs besoins essentiels. Quelles priorités guident alors les dépenses, et jusqu’où certains sont parfois contraints de se restreindre pour ne pas passer dans le rouge ? Avec quelles conséquences ? Éléments de réponses avec une nouvelle étude Ipsos pour l’Observatoire E.Leclerc des Nouvelles Consommations.

Moins de 100 euros par semaine pour les courses 

Soit l’alimentation, l’entretien de la maison et l’hygiène. Un budget serré qui est pourtant celui de 65 % des jeunes interrogés par Ipsos pour l’Observatoire E.Leclerc des Nouvelles Consommations. Et encore, parmi eux, 25 % doivent se débrouiller avec moins de 50 euros par semaine pour leurs courses…

À ce compte-là, impossible de ne pas faire l’impasse sur certaines dépenses : la moitié des 18-30 ans disent renoncer souvent à celles qui concernent leurs équipements technologiques (ordinateurs, smartphones, casques audio), mais les vacances (42 %), les loisirs (42 %) sont aussi concernés, tout comme les dépenses de vêtements (40 %).

Reste alors l’essentiel. Ou presque. Car si les dépenses d’hygiène, d’alimentation ou de santé ne sont pas les 1ères concernées par les restrictions, un quart environ des 18-30 ans disent être contraints de se restreindre sur ces postes également.

près d’1 jeune sur 3

saute régulièrement des repas, faute de moyens

 

Des restrictions, y compris sur l’essentiel

Près de 8 jeunes Français sur 10 déclarent faire très attention au prix quand ils achètent des produits alimentaires et plus de la moitié, quand ils font leurs courses, sont à 5 euros près. Un tiers d’entre eux annoncent en conséquence privilégier le prix et la quantité, plutôt que la qualité nutritionnelle. La moitié des jeunes interrogés par Ipsos pour l’Observatoire E. Leclerc des Nouvelles Consommations estime d’ailleurs que leur budget ne leur permet pas d’avoir une alimentation équilibrée à chaque repas.

Plus encore, un quart annonce se restreindre sur les quantités de nourriture, quand 20 % sautent plusieurs repas par semaine et 16 % confessent ne pas toujours pouvoir manger à leur faim

Un contexte de restriction qui pèse lourd sur le moral. Une réalité pour 75 % des jeunes contraints de se restreindre pour des raisons financières, qui sont aussi 63 % à estimer que cela a aussi un impact négatif sur leur santé.

L’étude sur laquelle s’appuie cet article a été réalisée par Ipsos pour L’Observatoire des Nouvelles Consommations E.Leclerc auprès d’un échantillon de 1000 personnes représentatif des jeunes âgés de 18 à 30 ans, résidant en France.

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Les 18-30 ans interrogés indiquent devoir "souvent" renoncer à faire des dépenses dans les domaines de :