Le pouvoir d’achat, préoccupation majeure chez les jeunes générations

L’argent ne fait pas le bonheur, dit l’adage. Chez les 18-30 ans, une très grande majorité estime pourtant que c’est une condition importante de leur bien-être, alors qu’ils font souvent face à des difficultés financières. Interrogés par Ipsos pour l’Observatoire E.Leclerc des Nouvelles Consommations, plus de 4 jeunes sur 10 indiquent que la baisse actuelle de leur pouvoir d’achat influe négativement sur leur qualité de vie. Les femmes et les moins diplômés sont les plus inquiets pour l’avenir.

Des budgets souvent trop justes (pour le bien-être de chacun)

Quand 93 % des 18-30 ans affirment que l’argent est une condition importante, voire essentielle (34 %) de leur bonheur, ils sont aussi un tiers dont le budget disponible ne peut couvrir que leurs besoins essentiels. Pour 8 % des jeunes interrogés par Ipsos, il ne suffit même pas à l’essentiel. Des budgets trop justes que l’on retrouve plus souvent encore chez les ouvriers (61 %), chez les jeunes non bacheliers (60 %) ou encore en milieu rural (54 %).

En toute logique, ces difficultés financières ont un impact négatif sur le « niveau de bien-être » de 41 % des 18-30 ans interrogés pour l’Observatoire E.Leclerc des Nouvelles Consommations ; un pourcentage qui grimpe à 50 % en milieu rural et à 57 % chez les ouvriers.

Le tableau n’est pas totalement sombre pour autant : près de 6 jeunes Français sur 10 (59 %) estiment bénéficier d’un pouvoir d’achat suffisant pour vivre confortablement, bien qu’une majorité indique devoir, parfois, renoncer à certaines envies.

1 jeune sur 2
n’est pas confiant quant à l’évolution de son pouvoir d’achat dans les années à venir

 

Un jeune sur deux inquiet pour son pouvoir d’achat

 À la question « êtes-vous confiant quant à l’évolution de votre pouvoir d’achat dans les années à venir ? », les réponses des 18-30 ans sont très partagées. D’un côté, 51 % d’optimistes, parmi lesquels les hommes et les cadres sont surreprésentés : 62 % et 64 %. De l’autre, 49 % de pessimistes, parmi lesquels ce sont cette fois les femmes et les employés  les plus nombreux : 59 % et 56 %.

Dans la même logique, 49 % des jeunes interrogés par Ipsos estiment avoir un risque élevé de vivre une situation de précarité dans les années à venir, ils sont même 11 % à estimer que ce risque est très élevé. Et si les très jeunes (18-19 ans) redoutent moins la précarité que l’ensemble (39 % vs 49 %), les parents sont à l’opposé plus nombreux à la redouter pour leurs enfants : 57 %

L’étude sur laquelle s’appuie cet article a été réalisée par Ipsos pour L’Observatoire des Nouvelles Consommations E.Leclerc auprès d’un échantillon de 1000 personnes représentatif des jeunes âgés de 18 à 30 ans, résidant en France.

Intégrez cette visualisation sur votre site en copiant-collant le code ci-dessous.

Interrogés sur leur budget, les 18-30 estiment que leur budget :