Famille de consommateurs : les Mécènes veulent évoluer sans changer

Famille de consommateurs : les Mécènes veulent évoluer sans changer
Crédits : valentinrussanov
Les Mécènes constituent une famille qui a « fait carrière ». Leur réussite dans la vie les rend plutôt altruistes et ils affirment une véritable conscience environnementale et éthique. Néanmoins, pour ce groupe plus âgé que la moyenne, il n’est pas toujours facile de changer ses habitudes.
Les données et les enseignements présentés dans cet article se basent
sur l’analyse des résultats de l’enquête réalisée en 2017 auprès de 2 000 Français
par IPSOS pour l’Observatoire E.Leclerc des Nouvelles Consommations.

Les plus âgés et les plus aisés

Les Mécènes représente 18% de notre panel. C’est la famille la plus âgée : 49 ans de moyenne d’âge, et 61% de plus de 45 ans. Ils comptent plus de retraités que la moyenne. Ils vivent souvent à deux, et sont parfois grands-parents. Ce sont ceux qui disposent des plus hauts revenus, et ils n’ont généralement pas de problème pour boucler leur fin de mois.

Responsables mais pas totalement engagés

Le quotidien n’étant pas un souci, les Mécènes se préoccupent volontiers de demain. Ils ont un sens élevé de la responsabilité vis-à-vis des générations à venir. C’est en quelque sorte la famille des grands-parents bienveillants et responsables.

En conséquence, ils affirment être prêts à s’engager pour changer la société. Mais dans les faits, cet engagement se fait plutôt sur la pointe des pieds, et ils concèdent ne pas être totalement prêt à modifier leurs habitudes. Les Mécènes sont en ce sens plutôt des sponsors du changement que les acteurs.

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Une consommation raisonnée et citoyenne, sans excès

Les Mécènes ne sont pas dans la surconsommation, et sont sensibles aux achats « positifs » : circuits courts, origine France, bio… Ils attendent des marques qu’elles s’engagent, et leur accordent plus facilement leur confiance que d’autres familles.

Ils restent cependant assez conservateurs dans leur façon de consommer. Ils fréquentent volontiers les commerces de proximités et les boutiques de centre-ville. La technologie ne leur fait pas peur, mais ils n’ont pas encore complétement franchi le pas.

Pour les produits culturels, qu’ils surconsomment, ils n’hésitent pas à commander en ligne, mais sans pour autant passer à la dématérialisation.