Papi ou mamie gâteau : quand les grands-parents dépensent (presque) sans compter

Crédits : vadimguzhva
A l’abri des oreilles indiscrètes de leurs enfants, lorsque l’on demande aux grands-parents combien ils sont prêts à débourser pour prendre soin de la chair de leur chair, ils le reconnaissent : beaucoup ! Dans une enquête Ipsos, réalisée pour L’Observatoire E.Leclerc des Nouvelles Consommations, on apprend en effet qu’ils sont 83 % à dépenser volontiers «plus », voire « beaucoup plus », qu’à leur habitude lorsqu’ils s’occupent de leurs petits-enfants. Nourriture, loisirs ou encore vacances, aucun poste n’est épargné.

Quand on aime, on ne compte pas

Par exemple, les répondants à l’étude estiment dépenser, en un an : 390€ en transports, 293€ en jouets et cadeaux ou encore 148€ en habillement, pour leurs petits-enfants. Mais c’est de loin l’enveloppe consacrée à l’alimentation qui bénéficie le plus de la générosité des grands-parents. 84% d’entre eux déclarent débourser « un peu » ou « beaucoup plus » qu’en temps normal lorsque leurs petits enfants sont assis autour de la table. Suivent les budgets consacrés aux loisirs (80% des interrogés sont prêts à payer davantage), cadeaux (74%) et transports (52%). Ticket de métro ou de bus, billets pour le zoo, l’aquarium ou le cinéma… sans oublier l’indispensable souvenir ! « Ils font chauffer la carte bleue », rapporte l’étude menée par Ipsos.

1 650 €
C’est la somme moyenne que les grands-parents dépensent pour s’occuper de leurs petits-enfants chaque année.

 

Pour essayer de maîtriser ces dépenses, un quart des répondants reconnait aussi qu’il a tendance à chercher et choisir davantage de produits en promotion.

Mais les dépassements de budgets sont plus courants que la volonté de faire des économies. Car, comme motivation principale à toutes ces dépenses, on trouve « l’envie de faire plaisir ». Un argument avancé par 57% des répondants à l’étude pour justifier de glisser dans leur panier des produits qu’ils considèrent eux-mêmes  comme « trop chers ». Mais, ces achats au-dessus de la moyenne prennent souvent la forme de produits de meilleure qualité. Les « Papis » et « Mamies » interrogés se rendent compte qu’ils achètent plus de produits bio (à 36%) ou locaux (à 37%) lorsqu’ils cuisinent pour leurs petits-enfants.

Investir pour mieux transmettre

Car, au-delà de la question pécuniaire, ces dépenses permettent aux grands-parents de transmettre certaines valeurs. A la lecture de l’enquête menée par Ipsos, on réalise que, si les aînés dépensent plus lorsqu’ils sont en charge de leurs petits-enfants, c’est pour leur inculquer les « bons réflexes ». Ainsi, ils sont 64% à être plus enclins à cuisiner maison qu’à l’ordinaire. Et, en parallèle, ils sont près d’un tiers (32%) à acheter moins de plats préparés.

Enfin, les largesses des grands-parents ne se traduisent pas uniquement par le biais de dépenses du quotidien : près d’un tiers d’entre eux (32%) affirme mettre de l’argent de côté pour l’avenir de leurs petits-enfants. Que ce soit pour leurs études, leur première voiture ou pour des vacances entre amis… Leurs petits-enfants aviseront quand ils seront grands !

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Sommes que les grands-parents dépensent pour chaque poste.