Un constat unanime de hausse des prix
Impossible d’y échapper. Pour la quasi totalité (96%) des jeunes interrogés, la hausse est ressentie. Deux tiers d’entre eux estiment même qu’ils la ressentent « beaucoup » et, en conséquence, font des efforts : un sentiment qu’ils partagent à 91%. Pour près de la moitié, 47%, c’est même « beaucoup » d’efforts.
À l’euro près
Compter, à l’euro près, concerne désormais près du tiers (30%) des jeunes adultes et ils sont 75% qui comptent au moins à 10 euros… seuls 8% ne comptent pas vraiment. De quoi, bien sûr, changer les manières de consommer. Ainsi, ils sont 87% à faire de plus en plus attention à leurs dépenses en général et 82% à avoir changé leur façon de consommer ou de faire leurs courses. Une réalité qui s’accompagne, pour 66%, du sentiment de tirer le meilleur parti de leurs ressources mais seule une courte majorité (54%) estime que la qualité de vie de leur foyer n’a pas changé ces derniers mois.
« Je fais de plus en plus attention, mais je n’ai pas le choix […] c’est le pouvoir d’achat qui fait ça » – Active, 30 ans
Un pouvoir d’achat qui va rester sous tension
Pour 65%, le plus dur reste à venir. Un pourcentage élevé, mais en nette baisse par rapport à l’Observatoire 2022 sur les familles de BVA où il était de 80%. Si bien qu’ajourd’hui, 43% des 18-30 ans sont plutôt optimistes quant à l’évolution de leur pouvoir d’achat, ils sont même 49% chez les 18-24 ans. Sur l’évolution de leur situation personnelle, l’avenir est bien plus clair : 65% des 18-30 ans affichent leur optimisme sur la question. Et ici encore, les plus jeunes sont les plus positifs : 69% des 18-24 ans, vs 60% chez les 25-30 ans.
Étude réalisée par BVA pour E. Leclerc, sur un échantillon national représentatif de la population française âgée de 18 ans à 30 ans de 1 000 personnes, menée du 20 au 29 septembre 2023. Cette enquête a été complétée par la réalisation de 16 entretiens semi-directifs d’1h30 auprès de jeunes âgés de 18 à 30 ans résidant en France.