Aujourd’hui, qui aide le plus ?
Principalement les agriculteurs et les producteurs, répondent pourtant les 18-30 ans à 49 %, qui citent ensuite les marques locales et les petits commerces (45 %).
La contribution de la grande distribution perçue comme nécessaire
56 % des jeunes adultes estiment que c’est elle qui doit faire le plus d’effort, aux cotés des industriels et des grandes marques (47 % pour chacun). Egalement sollicités (42 %), les pouvoirs publics apparaissent comme manquants d’initiative sur le plan environnemental, avec des réponses jugées insuffisantes compte tenu de l’urgence et de la gravité de la situation.
Un contexte dans lequel la grande distribution reste incontournable pour les 18-30 ans, car accessible financièrement et concentrant un grande variété d’offre, au-delà d’une image qui souffre parfois d’être associée à la surconsommation.
Des attentes bien identifiées
Pour ces jeunes adultes, l’effort à fournir par la grande distribution en matière de consommation responsable doit d’abord porter sur les prix, une attente particulièrement forte des étudiants aux budgets serrés. Une plus grande attention au gaspillage est également souhaitée, quitte à composer avec des rayons vides en fin de journée.
Et, d’une manière générale, les 18-30 ans attendent de la grande distribution de véritables prises de position, qui feraient la part belle au local, au commerce équitable, aux produits de qualité … des prises de position attendues qui pourraient aller jusqu’au déréférencement de certaines marques jugées peu éthiques par ces jeunes consommateurs.
Étude réalisée par BVA pour E. Leclerc, sur un échantillon national représentatif de la population française âgée de 18 ans à 30 ans de 1 000 personnes, menée du 20 au 29 septembre 2023. Cette enquête a été complétée par la réalisation de 16 entretiens semi-directifs d’1h30 auprès de jeunes âgés de 18 à 30 ans résidant en France.
