Etudiants et économie collaborative : un usage au quotidien

Crédits : Xavier Arnau
Afin de ne pas finir le mois dans le rouge, 37% des étudiants ont recours à l’économie collaborative, d'après les résultats de l'étude Ipsos pour L'Observatoire E.Leclerc des Nouvelles Consommations. Ce système, aussi dit « circulaire », consiste à puiser dans les ressources alentours, plutôt que d’acheter systématiquement des objets neufs. Cela peut être motivé par des réductions de coûts, un échange de savoir-faire ou pour nouer des contacts avec les habitants de son quartier.

Les Français sont « champions » de l’économie collaborative

Aujourd’hui il est aisé de trouver des plateformes spécialisées dans l’économie circulaire sur internet ou via des applications dédiées sur smartphone. En effet, en plus de l’aspect économique qui est cité comme motivation première par les répondants à cette étude Ipsos, la praticité est le second argument avancé par un étudiant sur cinq.

Un article du magazine Femme Actuelle, publié en Janvier 2019, révélait même que « les Français seraient les champions d’Europe sur ce marché ». Pour expliquer cet engouement, Edouard Dumortier, dirigeant et co-fondateur de la plateforme AlloVoisins, a mentionné aux Echos le lien social que cela crée entre personnes d’un même quartier. Car, en plus d’évènements locaux, dont témoigne régulièrement la presse régionale, des rencontres nationales consacrées à l’économie collaborative commencent à voir le jour. Au début du mois de juin, le salon « Share Paris » mettait à l’honneur « ces nouveaux usages entre particuliers ».

L’économie circulaire réinventée et plus accessible

46 %
des étudiants qui ont recours à l’économie collaborative le font pour des raisons économiques.

Ces nouvelles pratiques se sont d’ailleurs frayées un chemin jusque dans nos penderies et nos garde-mangers. Dans le premier cas, les applications d’achat-vente en ligne sont venues remplacer les magasins de seconde main, où les vêtements d’occasion se vendent à la pièce ou au kilo. Il suffit maintenant de télécharger une application comme Vinted ou Vide Dressing pour renouveler sa garde-robe à bas coût, en quelques clics.

Et dans les placards de notre cuisine, aussi, les réseaux d’économie collaborative sont là pour rendre les choses plus faciles. Grâce à Hop Hop Food ou Mijo, il est désormais possible d’aller directement frapper à la porte d’à côté. Dans le premier cas, le bénéficiaire récupère les denrées, telles quelles, auprès d’un voisin qui préfère donner plutôt que jeter. Tandis que dans le second, le but est de profiter d’un bon petit plat mijoté que l’on ne se serait pas préparé seul, pour une somme modique.

Enfin, en plus des transactions de biens matériels, les sites et applications « circulaires » favorisent les échanges de savoir-faire. Refaire les joints de sa douche, repeindre une table… Autant de petites choses pour lesquelles il est aisé de se faire aider. Smiile, Lulu dans ma rue, AlloVoisins.com mettent ainsi en relation des personnes habitant la même région, la même ville voire la même rue, pour du prêt de matériel, de l’aide pour des menus travaux ou même un renfort pour un déménagement.

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Motivations pour échanger / troquer des produits et des services avec d’autres personnes