Le prix, critère de choix n°1
Pourquoi les Français interrogés pour l’Observatoire E.Leclerc des Nouvelles Consommations achètent-ils des MDD ? « Parce qu’ils sont moins chers », répondent 59 % des sondés.
Un critère prix qui reste le 1er cité chez les consommateurs qui ont accru, ces cinq dernières années, leur consommation de produits de marque de distributeur. Que leur choix soit contraint : « mon budget a baissé, je dois choisir des produits moins chers » (29 %), ou volontaire : « Les MDD proposent des promotions plus importantes » (24 %).
Quid du côté des consommateurs réticents aux produits de marques de distributeurs ? Ici, la question du prix reste importante, même si ce n’est plus le critère n° 1. 17 % jugent par exemple que la différence de prix avec les autres marques ne justifie pas l’achat de marque de distributeur. Même son de cloche chez ceux qui disent moins consommer de MDD qu’auparavant : le plaisir d’acheter d’autres marques est la 1ère raison avancée par plus du quart des Français interrogés par Ipsos mais pour 18 %, c’est aussi que les promotions proposées par les autres marques sont plus intéressantes. Et pour 15 % d’entre eux, un budget plus élevé leur permet de choisir d’autres produits.
Un bon prix, mais pas au détriment de la qualité
des Français se tournent vers les MDD pour acheter des produits de meilleure qualité tout en maintenant un budget équivalent
C’est la 2ème motivation d’achat des MDD : les produits des marques de distributeurs sont « tout aussi bons que les produits des autres marques », affirment 43 % de leurs acheteurs, qui comptent pour 93 % des français interrogés par Ipsos. 35 % des Français (et 51% des 45-54 ans) dont la consommation de MDD a augmenté ces 5 dernières années estiment même que cette qualité s’est améliorée, leur permettant d’acheter de meilleurs produits pour un budget équivalent.
Une défiance subsiste en revanche chez les consommateurs qui n’achètent jamais de produits de marques de distributeurs : 26 % n’ont pas confiance en ces produits et 20 % estiment qu’ils ont de moins bonnes qualités nutritionnelles, ou qu’ils sont moins efficaces que les produits des autres marques. Une mauvaise image qui reste somme toute très marginale : elle concerne moins du quart de 6 % de l’échantillon des personnes interrogées par Ipsos pour l’Observatoire E. Leclerc des Nouvelles Consommations.
L’étude sur laquelle s’appuie cet article a été réalisée par Ipsos pour L’Observatoire des Nouvelles Consommations E.Leclerc auprès d’un échantillon de 1075 personnes représentatif de la population Française âgée de 18 à 75 ans, interrogé par Internet entre les 20 et 23 décembre 2021.