Budget des étudiants : petites astuces et gros impacts

Crédits : Deagreez
Les étudiants ont, encore en 2019, du mal à joindre les deux bouts à la fin du mois. Quand ils ne finissent pas tout simplement dans le rouge. Mais ces jeunes ne veulent pas se cantonner au régime « pâtes au beurre » pour essayer d’équilibrer la balance budgétaire. A la place, ils déploient des astuces simples afin d’économiser.

Les habitudes du quotidien

Selon une étude menée par Ipsos pour L’Observatoire E.Leclerc des Nouvelles Consommations, 62% des étudiants « sont à 5€ près lorsqu’ils font leurs courses ». En effet, après leur loyer, les dépenses liées à leur alimentation sont celles qui grèvent le plus leur budget. Ainsi, ils sont plus de 4 sur 5 (85%) à remplir leurs paniers en supermarchés, jugés moins chers. Et plus de la moitié des répondants (56%) favorise même les enseignes de hard-discount.

62 %
des étudiants « sont à 5€ près lorsqu’ils font leurs courses ».

Par ailleurs, de manière générale, les étudiants sont plutôt bien, voire très bien, informés concernant les avantages que leur offre leur statut : plus de la moitié d’entre eux (54%) n’hésite donc pas à demander le tarif adéquat lorsqu’ils achètent un billet de cinéma, un abonnement de transport en commun ou encore une entrée au musée. Ils sont encore plus nombreux (61%) à traquer les soldes et à collectionner les cartes de fidélité qui permettent de bénéficier de réductions.

 

La perspective d’un avenir meilleur

Des astuces efficaces, certes, mais qui n’ont rien de neuf. Là où l’étudiant version 2019 se distingue de ses prédécesseurs c’est surtout par son engagement dans l’économie collaborative. Des démarches grâce auxquelles il s’offre de petits « luxes » mais qu’il a aussi l’intention d’appliquer une fois que sa situation financière sera consolidée : sur les 37% d’étudiants qui ont des pratiques collaboratives, 74% déclarent qu’ils continueront à les appliquer une fois leur diplôme en poche, nous apprend l’étude réalisée par Ipsos dans le cadre de L’Observatoire E.Leclerc des Nouvelles Consommations.

Par exemple, grâce à des plateformes spécialisées en ligne, ils achètent, vendent ou troquent souvent des produits de seconde main (à 35%, 34% et 17%), ont recours au covoiturage (à 17%) ou louent des logements à des particuliers (à 20 %).

Car, ils voient plus loin  que les quelques euros qu’ils mettent de côté et affirment que « la praticité et l’écologie entrent aussi en ligne de compte ». Ainsi, ils décrivent le covoiturage comme « écologique » et la location chez l’habitant comme « pratique », en plus d’être des alternatives économiques. Des habitudes de vie qui sont facilitées par la création continue de nouveaux sites et applications.

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Réseaux de distribution favorisés par les étudiants quand ils font leurs courses