La place de la technologie à la rentrée

Crédit : Seb_Ra
Après les congés d’été, parfois connectés, un nombre croissant de Français continue de se reposer sur la technologie au moment de la rentrée. Les outils 2.0 ponctuent ce moment clé de l’année afin de faciliter la vie des parents et des écoliers. Comme le fait remarquer Ipsos dans une étude menée pour L’Observatoire E.Leclerc des Nouvelles Consommations, le mois de septembre est synonyme de "nouveau départ" pour 46% des personnes interrogées. Comment le numérique bouleverse-t-il cette étape ? Achat de fournitures facilité par l’e-commerce, matériel connecté en classes, relais de ses bonnes résolutions sur les réseaux sociaux … Les ordinateurs et smartphones sont devenus les alliés d’une bonne rentrée.

L’achat de fournitures en « multicanal »

Timidement mais sûrement, les Français commencent à se tourner vers les plateformes de vente en ligne pour leurs achats de rentrée. L’étude Ipsos révèle que 86% des Français favorisent les supermarchés et hypermarchés pour se procurer les fournitures de leurs enfants. Toutefois, ils sont également 14% à déclarer effectuer des achats en ligne. Autrement dit, à adopter une approche « multicanal ».

86%
86% des Français favorisent les supermarchés et hypermarchés, aux plateformes de e-commerce, pour leurs achats de fournitures scolaires.

 

D’après l’enquête publiée par un acteur du paiement en ligne, les parents ayant recours à l’e-commerce ont une préférence pour les commandes via ordinateur (89%, contre 25% sur smartphone). Parmi les motivations principales de ces acheteurs polyvalents, on retrouve la variété de l’offre (20%) et la praticité (17%). Un côté pratique qui peut, par exemple, prendre la forme d’applications mobiles dont certaines permettent de remplir un panier digital en se basant sur la photo de la liste de fournitures scolaires.

Des écrans dans les cartables

Et les parents ne sont pas les seuls à bénéficier des améliorations de la technologie au moment de la rentrée. De plus en plus d’écoles s’équipent de matériel high-tech pour dispenser leurs leçons. L’année dernière déjà, un média spécialisé dans les innovations mettait en valeur ces cahiers en réalité augmentée qui donnent vie aux dessins et coloriages une fois scannés, ou ces kits d’écriture connectés qui renvoient directement sur un ordinateur ou un smartphone tout ce qui a été couché sur le papier, grâce à un stylo équipé d’une caméra.

Seul bémol à ces nouvelles technologies, leur coût qui peut atteindre des sommes à trois chiffres. Un problème pour environ trois parents sur cinq qui se considèrent « contraints financièrement par les dépenses liées à la rentrée », nous apprend Ipsos.  Une constatation qui s’applique particulièrement à la famille dite des Assiégés, ces Français très prudents, dont 77% se préoccupent de leur budget (contre 66% des Français en moyenne). Ce qui explique que la rentrée n’est pas un moment très marqué par l’achat de produits digitaux : les parents font en effet passer les équipements numériques loin derrière les vêtements et les fournitures scolaires (19% des achats contre respectivement 39% et 43%). Bien souvent, pour les ordinateurs et smartphones, ils privilégient la réutilisation de ceux des aînés ou d’un proche (à 60%).

Un nouveau départ sur les réseaux sociaux

Ipsos a également constaté que la rentrée est l’occasion de « reprendre à zéro ». D’après l’institut de sondage, elle marque un « nouveau départ » pour près d’un parent sur deux.  En effet, depuis un an, les observateurs spécialistes des réseaux sociaux ont vu émerger le hashtag « Back to work »(« De retour au travail » en français). Une façon pour les Français de retour de congés d’été de partager leurs bonnes résolutions. On voit alors fleurir sur les plateformes sociales des photos de bureaux parfaitement organisés ou de paniers repas équilibrés. Une tendance peu surprenante lorsque l’on sait que 46% des Français souhaitent « transformer leur quotidien et leur qualité de vie » à ce moment de l’année. Chez certaines familles de consommateurs identifiées par L’Observatoire, comme les Changeurs, cette proportion atteint même 55%. Un engagement rendu plus aisé par les nouvelles technologies et l’aide qu’elles apportent avant, pendant et directement après la rentrée.