De la grossesse aux allergies, des tests ancrés dans la vie courante
92 % des Français interrogés par Ipsos connaissent le test antigénique (et 59 % l’ont utilisé) mais c’est bien le test de grossesse qui leur est le plus familier: 94 % en connaissent l’existence, la 3ème place de ce classement de notoriété revenant à l’éthylotest (90 %). Les autotests glycémie pour le diabète (75 %) ou de dépistage de consommation de drogue (56 %) sont aussi très bien identifiés… Moins courants, les autotests allergies conservent un taux de notoriété de 36 % et en queue de classement, les autotests ménopause restent tout de même familiers à 19 % des femmes interrogées.
Ces chiffres, qui attestent d’une bonne connaissance globale par les Français de l’offre d’autotests témoignent aussi de la reconnaissance de leur utilité… et pour certains, de leur très bonne fiabilité : l’Académie de pharmacie distingue notamment les tests de grossesse, du VIH et du tétanos, avec une mention spéciale pour le test d’infection urinaire, qui est amené à prendre une importance croissante dans le parcours de soin. Le budget 2024 de la sécurité sociale prévoit ainsi de pouvoir obtenir en pharmacie, sans ordonnance, des antibiotiques pour les cas d’infections urinaire (ou d’angines) à la condition d’avoir effectué un test pour confirmer l’infection. L’intérêt suscité par l’offre des autotests se traduit également dans les réponses recueillies par Ipsos, qui enregistre que 81 % des Français sont favorables à la vente d’autotests dans des espaces pharmacie au sein des grandes surfaces. Un score encore supérieur à celui des médicaments sans ordonnance, que 74 % des personnes interrogées souhaiteraient pouvoir acheter dans ces mêmes espaces.
L’éthylotest le plus attendu, la majorité des autotests jugés simples d’utilisation
Perçu comme particulièrement simple d’utilisation, l’éthylotest est au 1e rang des autotests attendus en grande surface, avec 87 % de citations. Sans surprise, le test de grossesse se place juste derrière (83 %). C’est aussi celui jugé le plus facile à utiliser par la quasi-totalité des femmes interrogées, 99 %. Principalement, les autotests concernant les affections ou applications les plus courantes sont les plus attendus, mais les Français restent majoritairement favorables à la vente des autotests en grande surface, quels qu’ils soient, de l’éthylotest à l’autotest Cholestérol ou VIH.
D’un point de vue pratique, la notice explicative de l’autotest suffit pour la majorité des utilisateurs, qui jugent ne pas avoir besoin d’explications supplémentaires de la part d’un pharmacien. Seul un test du panel, l’autotest de la maladie de Lyme – due aux morsures de tiques – est perçu par une majorité (56 %) comme un peu compliqué.
* Etude « Les Français et leur santé au quotidien» réalisée pour E.Leclerc du 06 au 08 février 2024 auprès de 1 025 personnes constituant un échantillon représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus