En bonne santé, mais…
Certes, la grande majorité des Français interrogés par Ipsos se dit en bonne santé. Ils sont plus de 7 sur 10 (74 %) dans ce cas. Mais la « grande forme » n’est en revanche revendiquée que par une minorité et seuls 13% se disent en très bonne santé.
Plus encore, c’est l’évolution de ces chiffres sur les cinq dernières années qui attire l’attention : en 2019, 91 % des Français estimaient être en bonne ou en très bonne santé, quand ils ne sont plus que 87 % aujourd’hui, soit une baisse de 4 points.
Chez les plus jeunes, cette dégradation est encore plus sensible : il y a 5 ans, quasiment tous les 18-24 ans se disaient en bon état de santé… mais de 99 % en 2019 ils sont passés en 2024 à 93 %, soit 6 points de baisse. C’est plus que dans toutes les autres classes d’âge.
Une note moyenne de 6,5/10 pour l’état de santé de général
Invités à auto-évaluer six critères, les Français interrogés pour L’Observatoire E. leclerc des Nouvelles consommations attribuent à chacun des notes en baisse. La capacité à bien digérer passe ainsi de 7,7 sur 10 en 2019 à 7,1 aujourd’hui. Supporter les changements de saison ou de température est auto-évalué 6,8 sur 10, en baisse de 0,5 point et récupérer de problèmes articulaires ou musculaires est noté 6,3, en baisse de 0,7 point.
Aux côtés de ces critères purement physiques, ceux qui abordent l’aspect psychologique recueillent les moins bonnes notes. La capacité à bien dormir est ainsi évaluée à 6,2 sur 10 par les Français, tout comme la résistance au stress. Des notes dégradées de 0,6 et 0,4 point en 5 ans, mais moins que la capacité à récupérer de la fatigue qui perd 0,7 point et devient le critère le plus mal noté : 6,1 sur 10.
* Etude « Les Français et leur santé au quotidien» réalisée pour E.Leclerc du 06 au 08 février 2024 auprès de 1 025 personnes constituant un échantillon représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus